
Comment les élèves sont-ils perçus par le voisinage ?
On 29 avril 2022 by CDI du collège Théodore MonodNous sommes allés sur le terrain pour voir comment les environs du collège et les personnes quotidiennement en contact avec les collégiens visualisaient la conduite et l’attitude des élèves. Nous avons interrogé les personnes à proximité des élèves et présentes dans leur quotidien. Nous avons interviewé certains voisins, chauffeurs de bus ou encore le maire de la commune de Margencel… Voici leurs témoignages.

# le 29/03 vers 16h55
Une belle météo, dans un bus près du collège devant les grilles avec les érables. Quatre collégiennes plutôt jeunes sont assises par terre, certains élèves sont en vélo, deux sont accoudés à la barrière. Dans un car SAT, rouge et blanc, il n’y a pas de musique et le silence est présent. Le conducteur est plutôt âgé, il a des cheveux blancs, des lunettes en rectangle. C’était le premier bus arrivé.
« Malheureusement, les élèves ne respectent pas toujours les consignes de sécurité et alors, il faut leur dire de ne pas bouger et les rappeler à l’ordre. »
Le chauffeur de bus
D’après le chauffeur de bus, malheureusement, les élèves ne respectent pas tous les consignes d’intérieur du bus, par exemple ils se détachent alors que le car est en mouvement… Le bruit dépend des jours et des horaires : le matin, les collégiens sont plus calmes que le soir où ils sont donc plus dérangeants. Le chauffeur n’a pas de problème concernant la musique parfois diffusée dans le car par les collégiens tant que celle-ci ne dérange pas certains élèves présents. Un de ses collègues aurait attrapé des élèves en train de fumer dans un des cars, mais lui n’en a personnellement jamais vus.
# le 30/03 vers 8h45
En salle des profs du collège. Une odeur de café intense, la table est en forme d’hexagone et faite en bois clair. Elle est entourée de chaises de couleurs bleue et noire, le sol est bleu. Il y a le silence et la présence d’un autre groupe d’élèves, en plus de notre professeur de français, du maire de la commune et de l’adjoint au maire.
« On est content d’avoir un collège dans la commune, c’est l’animation, la vie, la jeunesse. »
Le maire de Margencel, Patrick Bondaz
Selon le maire, Patrick Bondaz, et son adjoint, Thierry Martin-Cocher, il n’y a jamais eu de plainte de bruit pendant son mandat mais malheureusement, des dégradations de propriétés privées ont fait l’objet de plaintes, notamment sur une des maisons situées sur une colline en face du collège. Des dégradations ont également été signalées concernant une table sous une arche construite en dessous des vignes. Elles peuvent être effectuées par des élèves plus vieux ou extérieurs au bâtiment. Le maire nous a indiqué être satisfait d’avoir un collège dans la commune car cela apporte de l’animation et de la vie.

# le 31/03 vers 16h
Un ciel gris, il pleut. Dans une maison blanche proche du collège, située dans un lotissement, il y a un parking avec un cerisier en fleurs et quelques fleurs au sol. Une entrée avec une porte grise, trois sortes de pensées, violettes, jaunes et rouges dans un pot au sol sur le parquet. Devant l’entrée en dalles de béton, le dialogue échangé à travers une fenêtre comportant des barreaux ondulés. Une femme âgée avec des cheveux blancs, du mascara et phare à paupière bleu.
« Attitude anti-écologique des élèves. »
Monique, 87 ans, une voisine du collège
Monique, 87 ans, est une riveraine du collège. Elle n’est pas d’accord avec certaines manières employées pas les élèves comme leurs attitudes concernant les déchets et leur désintéressement face à la pollution créée. Elle trouve également certaines attitudes des parents d’élèves dérangeantes car ceux-ci bloqueraient les trottoirs lors de la récupération de leurs enfants. Les collégiens en eux-mêmes sont plutôt polis et la commune a installé de bonnes installations pour que le bruit n’atteigne pas les alentours de l’établissement.
# le 31/03 vers 16h15
Un ciel gris, il pleut encore. Toujours ce même lotissement derrière le collège, porte blanche, paillasson marron «bienvenue», et le dialogue échangé dans le salon de la maison, une statue de bouddha, une table basse avec magazines, les affaires du chien par terre avec deux gamelles sur une serviette bleue, un canapé gris trois places en toile… Nous sommes chez Josy aux cheveux courts bouclés couleur grise et Hindy, chien blanc, gris et noir.
« Cela ne me dérange pas, les enfants, je les aime beaucoup. C’est la vie, c’est l’avenir. C’est plus la poussière de la gravière qui est gênante. »
Josy, une autre voisine du collège
Elle ne trouve pas qu’il y ait de bruits dérangeants ou de comportements déplaisants, le collège génère un apport de vie. Il n’y a aucun problème ni avec les parents ni les jeunes, sauf ceux qui cassent quelques branches d’arbres. Elle trouve qu’il n’y a pas de défaut de pollutions ou de déchets. Le collège n’est même pas un sujet de discussion entre ces voisins très proches de l’établissement.

Céleste, Destan et Kiliam, 4e2
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